jeudi 4 mai 2017

L'IRAN et LA RUSSIE ne permettront pas la partition de la SYRIE

Le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev a déclaré que l’Iran et la Russie devraient renforcer leur coopération afin de booster le processus diplomatique du règlement de la crise en Syrie.
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran Ali Chamkhani s’est entretenu mercredi 3 mai, avec le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev au sujet de la crise en Syrie.
« Tout processus diplomatique, destiné à régler la crise en Syrie, devra prendre en compte le droit à l’autodétermination du peuple syrien et rejeter toute ingérence étrangère dans les négociations diplomatiques », a déclaré Nikolaï Patrouchev, lors de cette conversation téléphonique.
 « Grâce au partenariat entre l’Iran, la Russie et la Syrie, les groupes terroristes s’affaiblissent de plus en plus et la trêve se renforce. Ces évolutions positives devront prendre de l’ampleur afin de rétablir la sécurité en Syrie », a-t-il ajouté.
Nikolaï Patrouchev (G) et Ali Chamkhani.
Nikolaï Patrouchev (G)
et Ali Chamkhani.
Nikolaï Patrouchev a affirmé que certaines parties extrarégionales ne faisaient aucun cas de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de la Syrie et qu’elles cherchaient la partition de la Syrie.
« Le renforcement du régime de cessez-le-feu en Syrie et le recours aux initiatives politiques sont en mesure de neutraliser tout complot visant la division de la Syrie », a indiqué Patrouchev.
De son côté, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran Ali Chamkhani est revenu sur le nouveau tour des pourparlers de paix pour la Syrie, en cours à Astana, disant que les solutions, fondées sur une coopération interrégionale, pourraient favoriser le règlement de la crise en Syrie.
http://presstv.com/DetailFr/2017/05/03/520485/Patrouchev-Syrie-Iran-Turquie-Ali-Chamkhani-Russie

"ISRAËL" PRÉTEND CHASSER L'IRAN DE SYRIE

Tel Aviv propose à Washington une nouvelle approche du Moyen-Orient, qui implique notamment d’écarter l’Iran du dossier syrien. Les autorités israéliennes espèrent que la nouvelle administration américaine validera leur proposition.
C’est sous la forme d’un mémorandum sur les principes d’action des deux alliés en Syrie et dans la région qu' »Israël » voudrait fixer cette nouvelle base de coopération avec les USA. Le premier point du document concerne la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, occupé depuis la guerre des Six jours de 1967.
Aujourd’hui, les forces dominantes du monde arabe comme l’Arabie saoudite et l’Égypte sont indifférentes à la nécessité de faire revenir les frontières est d' »Israël » à leur tracé de 1967. La reconnaissance officielle par Washington de l’appartenance israélienne du Golan apporterait à « Israël » des avantages particuliers, notamment pour frapper les positions du Hezbollah limitrophes du Golan en territoire syrien.
Le point suivant fixe le caractère inadmissible d’une présence militaire permanente des Iraniens en Syrie. Ensuite, il est suggéré aux États-Unis de durcir les sanctions contre Téhéran sur le dossier « soutien du terrorisme par l’Iran dans la région ». Ce qui conduit logiquement au quatrième point du mémorandum relatif à l’accroissement de la pression sur le Hezbollah.
Enfin, le volet politique du mémorandum se termine par l’engagement des parties à empêcher la création d’une ligne continue de présence iranienne sur l’axe Iran-Irak-Syrie-Liban.
Les propositions des Israéliens sont tentantes pour les Américains et les pays du Golfe. Elles s’inscrivent dans une ligne complexe de promotion des intérêts des rivaux géopolitiques de Téhéran, sont logiques et reposent sur la disposition de principe au refrènement frontal de l’Iran. Toutefois, un élément crucial pourrait condamner le plan israélien à rester sur le papier.
Le quotidien The Times of Israel a publié le 27 avril un article sur le voyage du ministre israélien du Renseignement Yisrael Katz aux USA avec pour accroche: « Le ministre israélien du renseignement appelle les USA à s’unir avec la Russie contre l’Iran ».
A cet égard, Yisrael Katz s’est fait remarquer à Washington par des déclarations retentissantes manifestement adressées à la Russie. « Si les Russes veulent garder Assad, ils devront faire sortir l’Iran de Syrie », a déclaré le ministre. Et d’ajouter qu’en cas de passivité de la Russie en la matière, « nous (Israéliens, Américains et Arabes wahhabites sionistes) le ferons (chasser l’Iran de Syrie et Assad du poste présidentiel) nous-mêmes ».
Source: Sputnik

Qui sont les unités spéciales, baptisées Sabirine des gardiens de la révolution islamique?

Il y a 17 ans, les Gardiens de la révolution ont créé des unités spéciales, baptisées Sabirine afin d’exécuter les missions spéciales des Gardiens .
A l’époque le général  Mohammad Ali Jaafari – actuel commandant en chef des Gardiens- a été nommé premier commandant de ces unités », a rapporté l’agence d’informations iraniennes Tasnim.
Les éléments de ces unités Sabirine jouissent d’une grande experience dans plusieurs domaines, en particulier dans les sciences militaires. Elles ont prouvé  leurs capacités en plusieurs occasions, au point d’offrir actuellement ses services dans le domaine de la consultation militaire sur les plans technique et tactique.
Reste que l’une des plus importantes caractéristiques dont jouissent les hommes de ces unités est la foi et l’engagement. A ajouter à leurs hautes compétences en combat, sans oublier leur importante préparation physique.
A noter que le terme Sabirine signifie patients, en allusion à ceux qui jouissent d’une patience inégalée, cités par le Coran dans la Sourate alAnfal, verset 65 . Et dans lequel,  Allah le Tout-Puissant affirme que la force d’un seul de ces patients équivaut à dix de l’ennemi. Sachant que le Tout-Puissant a posé une condition pour que cette force soit égale à celle de dix éléments des forces ennemies: avoir une foi inébranlable.
Les unités Sabirine ont  été formées conformément aux besoins des gardiens de la Révolution islamique, et ce parce qu’elles ont été fondées dans des circonstances difficiles, durant lesquelles il fallait accomplir des missions dangereuses, sur tous les fronts, à la fois en mer et terre et air, à l’intérieur comme à l’exterieur des frontières de la République islamique d’Iran.
Aujourd’hui, 17 ans après leur fondation, ces unités ont enregistré d’excellents résultats avec les forces terrestres des Gardiens de la Révolution islamique dans les tâches qui leur étaient assignées.
Il convient de souligner que les éléments Sabirine sont sélectionnés parmi les personnes les plus courageuses mais surtout parmi les plus bénevoles. Car en plus de leur expérience dans les forces de combat, il reste que ce qui  distingue les unités Sabirines des autres, est leur bénévolat.
Source: http://french.almanar.com.lb/384441

S. Nasrallah : la Résistance ne permettra jamais que l’État syrien soit renversé

Daesh actuellement prend les gens, des sunnites, comme des boucliers humains, et leur interdit de sortir des régions qu’il contrôle.
Nous sommes face à des groupes qui n’ont aucune valeur pour l’humain, qui n’ont aucune loi, ni religieuse, ni juridique, ni humaine…
Ce sont les musulmans sunnites qui en pâtissent le plus avec eux. Comme ce qui se passe dans la Ghouta…
J’ai voulu mettre la lumière sur cette scène pour dire que le Hezbollah est persuadé plus que jamais, ainsi que sa base populaire, d’avoir fait le bon choix, malgré les voix récalcitrantes et les messages qui me parviennent via les médias…
Face à ces événements, nous sommes de plus en plus persuadés, nous tous, que notre choix était bon et au moment propice…
Quand j’ai parlé de la victoire en Syrie, c’est dans le sens que chaque moment en Syrie est un moment de victoire car ceux qui ont combattu et résisté ne permettront jamais de faire renverser l’État syrien, de destituer le gouvernement syrien ou de disloquer l’armée syrienne.
C’est un grand triomphe , celui qui a été réalisé, avec l’aide des alliés et des amis, même s’il n’est pas encore définitif.
Il y a de grandes régions syriennes où les gens ont repris le cours normal de leur vie
On peut voir ce que Daesh et ces groupes font en Syrie, au Yémen, en Irak, au Sinaï, au Niger ou ailleurs…
A ceux qui croient que le Hezbollah va se retirer de la Syrie, nous disons que nous au Hezbollah, nous n’avons même plus besoin d’un discours de mobilisation tellement le niveau de prise de conscience et de sensibilisation au sein de notre base est élevé. Constatez que tous mes discours dans cette crise sont analytiques et n’ont pas le ton de mobilisation.