lundi 2 mars 2015

TUNISIE : La Police parallèle d'Ennahdha sévit toujours

La liste des noms des responsables de l’appareil parallèle liée au parti islamiste Ennahdha au sein du Ministère de l’Intérieur impliquées dans la vague terroriste dans le pays ainsi que les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Cette liste révélé par Walid Zarrouk, du syndicat de la Sécurité Républicaine lors d’une conférence de presse tenue ce matin à la salle de cinéma « Le Colisée », à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis.
La liste se présente comme suit :
  • Fathi El Beldi du Mouvement islamiste Ennahda
  • Lotfi Alzerli, commandant de Régiment BOB( Unité d’intervention de Nabeul)
  • Abdel Karim Azizi, un proche de Rached Ghannouchi, président du mouvement islamiste Ennahda
  • Amara Argoubi, directeur régional de la Sécurité Publique
  • Taher Bobahri, un conseiller à la sécurité auprès du Ministère de l’Intérieur
  • Oussama Bouthelja, conseiller du Premier ministre et responsable de la vague de nominations des gouverneurs nahdaoui au ministère de l’Intérieur
  • Lotfi Sguaeir, directeur du service des étrangers et des frontières
  • Riad Laamari, colonel dans l’Administration Pénitentiaire, aurait commis des malversations financières en 2001, responsable d’une agression contre Abdelkarim Harouni (il lui aurait cassé la mâchoire)
  • Zouheir Al-Hajji, Commandant de Régiment à Sousse
  • Mehrez Zouari, le Directeur des services spéciaux
  • Imed Touzri, colonel et directeur de l’école des inspecteurs de Bizerte
  • Riad Bellatif, directeur général chargé de la formation au sein du Ministère de l’Intérieur (cousin maternel de Seif Allah Ben Hassine alias Abou Ayadh) !!!. C'est pourquoi Abou Iyadh n'a jamais été inquiété.
  • Habib Sboui, directeur de l’Administration pénitentiaire, accusé de corruption et de malversation.
  • Hassan Zahi, colonel et directeur de la Sûreté Publique au service des unités d’intervention
  • Hamza Ben Aouicha, directeur général aux services spéciaux chargé du recrutement et gendre de Mehrez Zouari
  • Eliès Harouni, frère du ministre des Transports Abdelkarim Harouni
  • Lotfi El Houdoudi, conseiller de communication au Ministère de l’Intérieur proche du mouvement islamiste Ennahda
  • Mustapha Ben Amor, directeur général de la Sécurité Publique et ami proche de Mehrez Zouari
  • Zine El-Massoudi ingénieur agronome, nommé directeur à la prison d’Aguareb (ville située à 20 km de Sfax). Ancien président du bureau Ennahda à Ben Arous. Nommé par Noureddine Bhiri.
Par la rédaction de Tunis Tribune (Mardi, 30 Juillet 2014)

La Police parallèle « haut placée » serait derrière l’assassinat de Chokri Belaid


Le président de l’organisation tunisienne de la sécurité et le citoyen, Issam Dardouri, a affirmé qu’un groupe sécuritaire haut placé est impliqué dans l’assassinat du martyr Chokri Belaid, alors que les investigations progressent au sujet de ce qui est convenu d’appeler la « sécurité parallèle ».
Il a ajouté que la sous-direction des affaires criminelles, qui est l’unité chargée de l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaid est parvenue à identifier les parties qui ont matériellement commis meurtre et en arrêté quelques unes sans pour autant lever le voile sur les parties politiques et sécuritaires impliquées.
Cité par le quotidien Achourouk dans sa livraison du samedi 7 février, Issam Dardouri a rappelé qu’il avait dévoilé que le martyr était surveillé de très près par des « cadres » appartenant à la police parallèle, affirmant qu’il avait présenté un rapport détaillé sur cette structure à l’ex ministre de l’Intérieur Ali Laarayedh lequel n’y a donné aucune suite.
Il a enfin souligné que le dossier connaîtra de « spectaculaires rebondissements » dans les jours à venir alors que les investigations avancent et que des responsables de la sûreté ont dévoilé aux autorités judiciaires des « graves données et secrets ».

A ce jour, 2 mars 2015, cette police parallèle n'a pas été démantelée. 

- Est-ce le prix exigé de Bajbouj pour avoir le soutien implicite des islamistes ?  
- Va-t-on poursuivre en justice les responsables des achats d'armes israéliennes pourries afin de piéger nos soldats ?
- Va-t-on poursuivre en justice M3 (M.M. Marzouki) pour crime de haute trahison ?
- Va-t-on poursuivre les imams recruteurs de djihadistes pour la Syrie ? 

Liste non définitive des personnalités politiques et de la société civile soudainement disparues de la scène publique et dont la mort a été classée comme « une mort subite » et des crimes officiellement enregistrées « crimes par inconnus »
- Naji Neghmouchi. Producteur à la TV « Al’Hiwar », qui avait une relation tumultueuse avec Chokra Belaïd. Mort lors d’aun accident de la route, au cours duquel des Algériens et des policiers ont péri.
- Le cheikh Lotfi Kallel, leader du mouvement salafiste « Daawa wa Tabligh », qui a été égorgé alors qu’il se dirigeait vers la mosquée pour prier. Enregistré comme crime par inconnus.

- Kahena bent Hassaine, militante du parti communiste ouvrier,  et membre de sa Jeunesse, trouvée morte à l’hôtel Al-Hana de Tunis, en plein jour. Enregistré comme crime par inconnus.
  Voici le cri de son père sur FaceBook
"LES CRIMES LES PLUS MYSTÉRIEUX ET LES PLUS CAMOUFLES ! EH oui il ne leur a pas suffit d’assassiner CHOKRI et BRAHMI !!!! CES SERIALS-KILLERS ont commencé le 3 décembre 2011 par ma fille KAHENA, jeune adolescente militante de 19 ans ! Cet horrible assassinat a donné par son étouffement le START a tous les crimes POSTÉRIEURS et qui ont tous un caractère politique ! LES Tueurs , leurs commanditaires , et les Fossoyeurs de la vérité doivent rester dans la ligne de mire de tout citoyen, de tout HUMAIN ! POUR NOUS , PAS DE VENGEANCE ; MAIS PAS DE PARDON non plus , LA VERITE rien que VERITE et JUSTICE !!!!!!!!"
- Le cheikh Fawzi Al-muhammadi, chef  au sein du « tabligh » a été poignardé de plusieurs coups de couteaux. Férid El-Béji, mufti des syndicats sécurité , a été formellement inculpé.
-L’avocat Fawzi Ben Mrad, qui était derrière le démantèlement du RCD (parti de Ben Ali) et qui a présidé le comité de défense de Chokri Belaïd, et qui a accusé les Algériens de cet assassinat. Mort dans des circonstances obscures, prétendument une subite crise cardiaque.
- Le Pr Abdel Fattah Ben Amor, Président de la Commission de recherche de la vérité (sur la Révolution). Il est mort dans des circonstances mystérieuses. On prétend aussi que c’est une subite crise cardiaque. Il avait reçu plusieurs menaces de mort, de la part des parties impliquées dans le pillage de l'argent public par la Troïka.
- Le Pr Tariq Al-Makki, un opposant farouche au régime du dictateur Ben Ali, qui serait mort d'une crise cardiaque après avoir pris un produit dopant.
- Etc.
Au train où vont les choses en Tunisie en ce moment, on a l'impression d'un "circulez, il n'y a rien à voir". Cela veut dire que d'autres crimes vont être commis, et que leurs auteurs ne seront pas inquiétés.
Hannibal Genséric.

  VOIR AUSSI :

Tunisie. HAUTE TRAHISON. Moncef Marzouki aidait les terroristes contre l'Armée Nationale

Ennahdha achète des armes israéliennes pourries pour piéger l'Armée Nationale

Abdelkrim Lâabidi: planificateur des assassinats nahdhaouis de Belaïd et de Brahmi