dimanche 18 août 2013

EGYPTE : d'après l'Occident, il faut laisser faire les nazislamistes

Le Président Gamal Abdelnasser
et son fils spirituel Abdel Fettah Sissi
symbolisent l'Egypte éternelle

Pauvres Frères musulmans persécutés !... Le Caire, le 17 août 2013 

L’Occident tout entier est outré, offusqué, scandalisé parce que l’armée égyptienne a osé déloger les Frères musulmans des deux bastions de Rabia et de Nahda, où ils s’étaient barricadés depuis plusieurs semaines. Bilan : plus de six cents morts dans les deux camps. Aussitôt, les média bien pensants poussent des cris d’orfraie et demandent que le Conseil de Sécurité et les associations internationales des droits de l’homme condamnent avec la plus extrême fermeté cette sauvage agression. Pauvres Frères musulmans victimes de la violence !
Ces gentils moutons, bien connus pour leur douceur et leur innocence, sont l’objet de procédés inacceptables. Il faut donc les défendre contre les loups dévorants de l’armée et de la police égyptiennes. USA, Grande Bretagne, France, Allemagne, Turquie, Onu… se lèvent alors comme un seul homme pour dénoncer l’injustice, défendre ces innocents et inviter le monde à voler à leur secours. Les média internationaux enfourchent aussitôt Pégase pour pourfendre les coupables… Cette levée de boucliers pour réclamer et proclamer le droit de tout citoyen à manifester « pacifiquement » a quelque chose de tragi-comique. Mais, passons aux faits : - La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï. Aucune dénonciation de l’Occident. - Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents, sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Egypte : meurtres, enlèvements, kidnappings, demande de rançons, rapt et viol de filles mariées de force à des musulmans. Aucune réaction de l’Occident. - Plus d’une vingtaine de postes de police pillés et brûlés ; près d’une cinquantaine de policiers et d’officiers massacrés et torturés de la manière la plus sauvage. Silence de l’Occident. - Mausolées soufis détruits et familles chiites massacrées ne soulèvent aucune émotion internationale. - Une cinquantaine d’églises, d’écoles et d’institutions chrétiennes brûlées dans la seule journée du 14 août. Aucune protestation de la part de l’Occident. - Prêtres et chrétiens attaqués et tués – dont des enfants en bas âge - pour la seule raison qu’ils sont chrétiens. Aucune dénonciation occidentale qui serait taxée d’ « islamophobie », qui est aujourd’hui le crime des crimes. - Près de 1500 personnes massacrées par les milices de Morsi au cours de son année de règne. Silence des médias - Accords secrets de Morsi pour vendre l’Egypte à ses voisins, morceau par morceau : 40% du Sinaï à Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… Tout cela est pain béni pour l’Occident, puisque c’est son œuvre… Lorsque l’Egypte décide enfin de réagir pour mettre un peu d’ordre dans la baraque… l’Occident crie à la persécution, à l’injustice, au scandale. Ce n’est un secret pour personne que les élections présidentielles furent une vaste mascarade et que le scrutin fut entaché d’énormes fraudes. Malgré tout, les média persistent à affirmer que Morsi a été le premier président de l’histoire d’Egypte élu « démocratiquement », Voir ci-dessous(*) , et qu’il a pour lui la « légitimité ». Le peuple égyptien, qui a bon dos, a quand même accepté de jouer le jeu, en se disant : voyons-les à l’œuvre. Le résultat fut tellement catastrophique – insécurité, chômage, inflation, pénuries de pain et d’essence, économie en chute libre, tourisme agonisant… - que l’ensemble de la population, au bout d’un an, demande à Morsi de dégager. En moins de deux mois, le mouvement « Tamarrod » rassemble plus de 22 millions de signatures réclamant son départ. En vain ! Face à son obstination, plusieurs dizaines de millions d’Egyptiens – dont une majorité de gens du petit peuple qui étaient ses anciens partisans – déferlent dans les rues des grandes villes pour exiger son départ. Encore en vain ! L’armée – jusqu’alors neutre – se décide à intervenir pour soutenir le peuple et écarter l’indésirable, qu’elle garde en résidence surveillée. Au cours de longues heures d’interrogatoire, elle obtient de lui des révélations d’une gravité exceptionnelle, qui compromettent aussi bien les Frères musulmans qu’un certain nombre de pays étrangers. Face à la prise de pouvoir de l’armée, l’Occident crie aussitôt au « coup d’Etat ». Si « coup d’Etat » il y a eu, celui-ci fut populaire et non militaire, l’armée n’ayant fait qu’obtempérer à la volonté du peuple. Celui-ci, excédé par un président qui l’avait trompé, floué, berné, a donc, par une réaction de survie, réclamé son départ. Une petite histoire très savoureuse illustre bien ce que je dis. Quelqu’un achète au marché une boîte de conserves qui, une fois ouverte, se révèle avariée. Que va-t-il faire ? La manger ou la jeter ? La jeter bien entendu. C’est un peu ce qu’a fait le peuple égyptien auquel Morsi et les Frères promettaient monts et merveilles. Une fois la boîte ouverte, il s’est aperçu que l’intérieur était pourri. D’où sa réaction de rejet. Suite à l’exclusion de Morsi, l’armée a voulu quand même associer les Frères musulmans au nouveau gouvernement en leur proposant de faire équipe avec les autres tendances. Ils se sont heurtés à un refus obstiné et systématique. Après de nombreuses tentatives infructueuses de dialogue et de négociations avec eux, un nouveau gouvernement provisoire est mis en place. Ils décident alors de « prendre le maquis » et de semer la terreur, ce en quoi ils ont bien réussi. Mais cette stratégie ne fait qu’augmenter leur impopularité, et l’on peut dire aujourd’hui que le peuple égyptien les exècre et les honnit. Equipés des armes les plus sophistiquées, ils s’organisent un peu partout pour brûler, attaquer, tuer, détruire… L’armée décrète alors l’état d’urgence et impose un couvre-feu du coucher au lever du soleil. Mais les Frères musulmans s’estiment dispensés d’obéir. Hier soir, 16 août, de ma chambre, toute proche de l’avenue et de la place Ramsès grouillantes de leurs miliciens, j’entends explosions, coups de feu et tirs de mitraillette provenant des rues avoisinantes. Après plusieurs sommations aux jeunes de rentrer chez eux, l’armée décide alors d’envoyer ses chars pour faire respecter le couvre-feu. Face aux dégâts probables, l’Occident bien pensant incriminera alors l’armée d’avoir eu le culot d’attaquer des manifestants « pacifiques »… Mais de qui se moque-t-on ?...

Henri Boulad

Un colonel américain: « la confrérie est un groupe terroriste et la maison blanche soutient le terrorisme au Moyen-Orient »

Ralph Peters est un lieutenant-colonel de l'armée américaine à la retraite et conseiller stratégique de la chaîne télé Fox News, a livré une analyse édifiante sur la politique du président Barack Obama et son administration dans la vague de transition dans le monde arabe et en Égypte en particulier. Il déclare que la confrérie des Frères Musulmans est une organisation terroriste et que la Maison Blanche soutient les terroristes dans le monde arabe et au Moyen-Orient.
 

Témoignage d'un Egyptien 

Chers amis, En tant qu’égyptien témoin des évènements survenus récemment en Égypte et vivant ces moments historiques de l’histoire de mon pays, je ne peux que déplorer catégoriquement et inconditionnellement tous ces meurtres. En tant que père, mon cœur penche vers tous ceux qui ont perdu leurs fils ou leurs filles dans la violence dont l’Égypte a été le théâtre ces derniers jours et depuis le soulèvement du 30 juin. Cependant, au milieu de cette frénésie, les occidentaux, politiciens et… médias, ont toujours présenté l’information selon un seul angle de vue, celui des islamistes.
Aussi, je ne pouvais laisser passer cela sans partager avec vous certaines réflexions et vous faire part de vérités. Au cours des six dernières semaines, depuis le renversement de Mohamed Morsi, les médias occidentaux ont régulièrement dépeint les sit-in qui ont paralysé le Caire et d'autres parties de l'Égypte comme « des manifestations pacifiques ». Alors que le chaos a aujourd’hui éclaté dans toute l'Égypte, ils continuent à ignorer ce qui se passait dans le reste du pays et à se concentrer sur les « manifestants pacifiques ».
« Manifestants pacifiques »?
Les « manifestants pacifiques » n'ont pas la capacité de tuer, en quelques heures seulement, plus de 47 membres de la police (dont la liste est documentée par nom, rang et matricule). Les « manifestants pacifiques » ne s'attaquent pas à un poste de police avec des lance-roquettes, le poste de police de Kerdasa en l’occurrence (quartier proche des pyramides). Ils ne tuent pas les policiers du poste, ne les dépouillent pas de leurs vêtements et ne traînent pas leurs corps dans la rue.
Les « manifestants pacifiques » ne menacent pas les chrétiens de génocide comme cela a été appelé par beaucoup de leurs dirigeants au cours des six dernières semaines, tel que documenté par plusieurs vidéos disponibles sur YouTube et autres sources. Les « manifestants pacifiques » ne soulèvent pas les drapeaux noirs d'Al-Qaïda lors de leur sit-in et marches et ne sont pas fiers de Ben Laden, El Zawahiri et leurs semblables.
Les « manifestants pacifiques » ne s'attaquent pas, en moins de douze heures, à plus de 45 monuments chrétiens, brûlant 19 églises et cathédrales, dont certains plusieurs fois centenaires, ne détruisent pas des maisons, des entreprises et des biens appartenant à des chrétiens pour une valeur de plusieurs millions de dollars et ne menacent pas toute la population chrétienne égyptienne d’anéantissement.
Les « manifestants pacifiques » n’appellent pas au retour d'un président fasciste qui, à peine quelques jours auparavant, avait présidé pendant deux heures une orgie de discours de haine prononcés par des imams traitant d’autres musulmans, les chiites, de saletés à exterminer. Deux jours plus tard, cinq musulmans chiites égyptiens ont été lynchés publiquement lors d’une grande manifestation. Les « manifestants pacifiques » ne défendent pas un fasciste qui a laissé délibérément des milliers de terroristes retourner en Égypte d'Afghanistan, du Pakistan et d'Irak pour établir un émirat islamique dans le Sinaï et procéder quotidiennement au meurtre de civils et de militaires égyptiens.
Les « manifestants pacifiques » ne mettent pas leurs enfants en danger et ne se vantent pas qu'ils sont prêts à les voir leurs mourir pour la cause islamiste. Combien de tout ce qui précède a été rapporté par les médias occidentaux. Les Frères musulmans et leurs alliés djihadistes n'ont jamais connu et ne connaîtront jamais la paix.
Ceux qui vivent par l'épée périront par l'épée !
Avant l'élection de Morsi, ils ont déclaré publiquement qu'ils allaient brûler l'Égypte si leur candidat ne gagnait pas. Ces terroristes, menteurs avérés tel qu’ils l’ont prouvé tout au long du processus politique, vont finalement concrétiser une seule promesse : détruire le pays s’ils ne peuvent pas l’asservir. Les « Frères Musulmans » forment une organisation terroriste internationale. Leur mascarade de pseudo-modérés s'est effondrée avec les événements en Égypte.
Tout un chacun doit être conscient du fait que cette organisation terroriste existe non seulement en Égypte ou au Moyen-Orient ou le monde musulman, mais aussi dans les pays occidentaux ainsi qu’au Canada et aux États-Unis. Cette organisation existe légalement et a réussi à gagner la sympathie et l'alliance du gouvernement américain ainsi que de nombreux autres gouvernements occidentaux, comme nous l'avons vu dans tous les états au cours des six dernières semaines.
Je vous implore de vous renseigner à ce sujet, et d’envisager de communiquer avec votre député, sénateur ou parlementaire. Confrontez les faits, et demandez-leur de déclarer « l’organisation des Frères Musulmans » fasciste et terroriste.
Lettre de égyptien Khaled Khalil,
traduit de l’anglais par Mustapha Mezghani/ 18 août 2013

http://news.tunistribune.com/?q=node/2672

Témoignage tunisien sur les gentils islamistes

Ils appellent , ce 19/8/2013, à couper les têtes des gauchistes et des laïcs 

En réponse à la gentillesse des Frères Musulmans égyptiens, voici les Frères Musulmans tunisiens qui nous promettent la même chose : couper, couper, tuer, violer... Pendant que le Gouvernement de la Honte regarde ailleurs, vers le Qatar et la Turquie, et se demande comment faire pour sauver les Frérots  de la débâcle, et non pas comment sauver les Tunisiens du terrorisme islamiste.
La vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre de jeunes barbus, dont certains membres des Ligues de protection de la révolution (LPR) de Gafsa, des milices violentes au service du parti Ennahdha (au pouvoir), commentant, en pleine rue, les récentes violences en Egypte et faisant des rapprochements avec la crise actuelle en Tunisie.
Les excès de langage de ces salafistes jihadistes vont jusqu'à l'appel à la guerre sainte et au meurtre des gauchistes et des laïcs, qualifiés d'«ennemis de l'islam».
Nous traduisons ici des extraits significatifs de ce discours, entrecoupé de Allah Akbar belliqueux...
«Non, par Allah, il n' y aura plus désormais de paix. Mais une épée pour faire régner la justice (...). La justice ne vient pas des urnes, mais des caisses pleines de balles dont nous criblerons vos poitrines (par allusion au gauchistes et au laïcs, NDLR) Ô fidèles, craignez Dieu, vous ne mourrez qu'en étant musulmans. L'islam, quand il est combattu, se renforce, et quand il est laissé, s'étend. Et Dieu est à l'affut de quiconque s'y oppose. Si l'ennemi se prépare à la guerre, rien ne saurait résister à Dieu (...) Mais en Tunisie, en Egypte, et dans toutes les régions, nous avons gâté les mécréants; nous avons gâté les gauchistes; nous avons gâté les laïcs... Ils n'ont pas goûté à la justice de notre épée. S'ils avaient goûté à la justice de notre épée, ils se seraient fait écraser comme des mouches sous nos pieds... Par Allah, cher frères, et je parle en toute franchise, plus de paix à partir d'aujourd'hui, mais une épée qui impose la justice (...) Que disent les leaders des mécréants en Tunisie? Ils viennent sur les plateaux des télévisions et nous qualifient de racailles. Ils vous raillent et vous insultent. En même temps, vos leaders sortent pour vous demander de calmer le jeu, d'être tolérants et vous appellent à l'unité, au patriotisme, à la démocratie... Cette démocratie-là nous a brûlés en Egypte. C'est au nom de cette même démocratie que nos soeurs ont été violées en Egypte (...) Il ne vous reste plus, ô frères musulmans, pour toute solution que l'épée qui impose la justice, qui coupe et moissonne les têtes de tout mécréant apostat et têtu..
http://www.kapitalis.com/societe/17721-tunisie-terrorisme-des-jihadistes-a-gafsa-appellent-a-couper-les-tetes-des-gauchistes-et-des-laics.html

(*) Quand l'Occident dit que l’armée a fait un coup d’Etat, je dirai que si l’armée n’était pas intervenue, cela n’aurait pas été une bonne chose qu’on continue à voir Morsi et les Frères Musulmans se comporter comme des brigands de grand chemin, sans aucun respect des règles les plus élémentaires de la démocratie, en ayant armé des milices, comme en Tunisie. Tout le monde le sait en Egypte, et c’est dit aujourd’hui avec beaucoup de force – que l’élection qui avait porté les Frères musulmans et Morsi au pouvoir a été une fraude gigantesque. Une fantastique fraude sur la fabrication des listes électorales, où les Frères musulmans se sont inventé neuf millions de voix supplémentaires.


Nous connaissons des quantités d’exemples dans lesquels un même Frère musulman avait cinq cartes électorales, avec le même nom et inscrit dans cinq bureaux de vote dans des quartiers voisins. Et comme de surcroît cet électeur détenait les pouvoirs donnés par sa femme, ses enfants adultes ainsi que sa grand-mère, il pouvait voter cinq fois pour dix personnes. C’est comme cela que les choses se sont passées. D’autre part, les milices des Frères musulmans ont occupé les bureaux de vote et se sont donné, à eux seuls, le droit de voter et ont empêché, avec leur foule, les autres de voter, à tel point que les juges égyptiens qui généralement surveillent les élections et qui ne sont pas – est-il besoin de le préciser – des révolutionnaires, ont refusé en masse d’entériner ces élections. Le président de la commission électorale qui était un Frère musulman, par ordre de Morsi, a déclaré Morsi gagnant avant même que le dépouillement fût terminé. L’ambassade des Etats-Unis a proclamé Morsi vainqueur d’élections « démocratiques » et, évidemment, trois minutes après, les ambassades de Grande-Bretagne, de France et des autres pays européens ont suivi. La commission des soi-disant observateurs étrangers, principalement des Européens, a entériné ces élections-farce. Le régime ne bénéficiait, donc, d’aucune légitimité. Cependant, le fait qu’ils aient exercé le pouvoir pendant un an fut bien, parce qu’ils ont montré leur vrai visage. Ils ont poursuivi la même politique néolibérale que celle de Moubarak, dans une version encore plus brutale à l’égard des classes populaires et, d’autre part, ils ont violé toutes les règles les plus élémentaires de la démocratie. C’est pour cela que cette déposition n’est pas un coup d’Etat militaire et c’est pourquoi cette déposition et la chute de Morsi sont une victoire du peuple égyptien. Cela va de soi que ce n’est pas une victoire finale. C’est une étape dans une longue bataille politique qui va continuer des mois, voire des années, en Egypte , en Tunisie, en Syrie et ailleurs.