mardi 18 juillet 2017

Protocoles V à IX des sages de Sion



Protocole 5 - Gouvernement despotique
Protocole 6 - L’absorption des fortunes
Protocole 7 - Les armements
Protocole 8 - Une fausse justice
Protocole 9 - Pour la rééducation des peuples

Protocole V
01
II nous est indispensables que les guerres n'amènent aucun avantage territorial. Toute guerre sera donc transportée sur le terrain économique que. Alors les nations reconnaîtront que, sur ce terrain, la suprématie dépend de notre concours. Cette situation livrera nos adversaires à la merci de notre agence internationale aux millions d'yeux que nulle frontière n'arrête, et nos droits internationaux balayeront tous les droits dés nations et gouverneront celles-ci, comme le Code civil d'un État règle les relations de ses sujets entre eux. Par ces voies nous amènerons nos fils aux mêmes résultats qui furent obtenus par des voies identiques dès la plus haute antiquité, comme l'atteste la Bible (Néhémie, IX, 22-25).
02
Nous avons inspiré les lois fondamentales des États modifiées par des constitutions, afin d'accoutumer les peuples à la notion de leur force et de leur suggérer la pensée de mesurer cette force à celle des souverains. Vous savez quel fut le résultat définitif.
03
Les constitutions ont établi les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, ayant chacun des limites déterminées qu'on ne saurait franchir sans secouer jusque dans sa base tous le corps politique. Dans ces conditions, le souverain ne faisait plus un avec l'État ; il ne le personnifiait plus. C'était donc l'ensemble du peuple qui déterminait les pouvoirs du souverain, comme ceux des institutions politiques. Celles-ci étaient indépendantes les unes des autres, en sorte qu'il pouvait arriver qu'une plainte portée à l'une de ces institutions contre une autre d'entre elles, fût renvoyée, sous prétexte d'enquête, à l'accusée, laquelle, de ce fait, devenait juge et partie. Ceci rendait évidemment toutes les dites institutions inattaquables, toutes puissantes et indépendantes. Nous pûmes alors leur suggérer l’idée qu'elles ne servaient plus le souverain, puisque, comme lui, elles dépendaient du peuple, dont cependant elles ne servaient pas encore les intérêts, gérées qu'elles étaient par le contrôle du souverain, lequel ne poursuivait qu'un but : son intérêt personnel.
04
Pour avoir plus de prise sur les institutions, nous avons promis à bon nombre d'administrateurs le droit de gouverner le pays ensemble, sans aucun contrôle, à condition qu'ils nous aident activement à créer des prétextes de mécontentement au sujet des constitutions mêmes, préparant ainsi l'avènement de la République dans leur pays. Les Républiques nous donneront le trône du monde. Pour l'instant, nous n'avons fait que remplacer l'influence des gouvernements libéraux par notre pouvoir celui de l'or.
05
De nos jours, aucun ministre ne peut plus se maintenir au pouvoir sans que nous ne le soutenions par nos appuis ou par un semblant d'approbation populaire (que nous préparons dans la coulisse).
Protocole VI
01
Toute République passe par trois étapes : la première ressemble aux premiers jours de fureur d'un homme frappé de cécité, qui se jette avec acharnement dans toutes les directions ; la deuxième étape est la démagogie qui engendre l'anarchie, laquelle conduit inévitablement au despotisme, non à un despotisme légal et apparent et, partant, responsable, mais à un despotisme occulte, inconnu, invisible, agissant d'autant plus cyniquement qu'il est couvert par toutes sortes d'agents dont le remplacement se fait sans bruit – ce qui est favorable à cette puissance occulte et la débarrasse du souci d'avoir à récompenser de longs services.
02
Il faut admettre que la liberté pourrait être inoffensive et durable si elle reposait sur des principes de croyance en Dieu, de fraternité humaine, exempte de l'idée d'égalité – celle-ci va contre les lois de la nature qui prescrivent la hiérarchie. Gouverné par une telle foi, le peuple marcherait paisiblement et humblement sous la tutelle des prêtres, soumis aux règles divines disposant de leur sort ici-bas. C'est pour cela que nous devons saper la foi, arracher de l'esprit des goyim toute idée de Dieu et de l'âme et la remplacer par des formules mathématiques, par des convoitises et des intérêts matériels.
03
Afin que les goyim n'aient pas le temps de réfléchir et d'observer, il faut les orienter vers l'avidité du gain, au moyen de l'industrie et du commerce. Les individus et les nations chercheront ainsi leurs propres avantages et, engagés dans cette lutte, ils n'apercevront pas leur ennemi commun : notre intérêts. Et pour que la liberté puisse désagréger et ruiner la société des goyim, il faut faire de la spéculation la base de l'industrie ; il en résultera que les richesses produites par l'industrie passeront à la spéculation, c'est-à-dire qu'elles serviront à remplir nos coffres-forts, puisque tous les fils de la spéculation seront entre nos mains.
04
La lutte intense pour la suprématie, et les secousses économiques créeront des sociétés désenchantées, égoïstes, sans cœur, dégoûtées de la politique et de la religion. Leur seul guide sera le calcul. Elles auront pour l'or un véritable culte, à cause des jouissances matérielles qu'il procure, et c'est par là qu'elles tomberont en notre esclavage complet Grâce à cela, quand il nous deviendra nécessaire de provoquer le coup d'État définitif, les classes inférieures des goyim marcheront contre nos concurrents au pouvoir : les intellectuels goyim.
Protocole VII
01
La profession d'avocat rend ceux qui l'exercent froids, cruels, obstinés, sans principes et dans tous les cas nécessairement formalistes. Ils ne tiennent qu'au profit que doit leur procurer la plaidoirie, et n'ont aucun souci du bien social que peut amener son résultat. C'est pourquoi ils acceptent indistinctement toutes les causes qui se présentent et recherchent- aveuglément l'acquittement du malfaiteur à tout prix. Pour l'obtenir, ils s'accrochent aux moindres détours de la jurisprudence ; ce qui démoralise la Cour et anéantit son importance et ses fonctions.
02
Nous avons déjà pris soin de discréditer le clergé des goyim et de ruiner ainsi sa mission qui aurait pu nous être un obstacle. L'influence des prêtres sur les peuples va décroissant tous les jours.
03
La liberté de conscience est partout proclamée, par conséquent il n'y a plus que quelques années qui nous séparent de l'effondrement de la foi chrétienne, notre plus redoutable adversaire par ses théories sur le surnaturel et la vie future. Nous vaincrons facilement les autres obstacles, mais n'anticipons pas. Nous avons à ce point restreint le champ d'action du cléricalisme que son influence s'exercera à rebours de ce qu'elle a fait jusqu'ici.
04
Quand sonnera l'heure de procéder à la destruction de la Cour .pontificale, le doigt d'une main invisible indiquera aux masses 1e Vatican, et lorsque celles-ci se précipiteront à l'assaut, nous nous présenterons comme ses soi-disant protecteurs, pour empêcher une trop forte effusion de sang. Cet acte nous ouvrira les portes ; nous pénétrerons dans la place et nous n'en sortirons qu'après avoir sapé toute .la puissance qu'elle contient.
05
Le roi des Juifs sera ce que naguère avait été le pape. II deviendra le patriarche universel de l'église internationale, instituée par nous ; mais tant que nous n'aurons pas fait la rééducation de la jeunesse pour l'amener à notre foi, par des croyances transitoires, nous ne toucherons ni ouvertement, ni par la contrainte, à l'église existante ; nous procéderons à sa ruine par la critique, source de dissensions.
06
En général, notre presse dévoilera les actes de l'État et de la religion, l'incapacité des goyim qui ne sont pas avec nous, et elle le fera dans les termes les plus injurieux, afin d'humilier les chrétiens à leur tour comme ils ont humilié notre race pendant des siècles.
07
Nous serons tenus au courant de tout, sans l'aide de la police officielle ; telle que nous l'avons constituée pour les goyim, elle ne fait qu'empêcher les gouvernements de connaître la vérité. D'après notre programme d'éducation, un tiers de nos sujets surveillera volontairement les autres, par sentiment du devoir, principe devant être celui de tout fonctionnaire. C'est ce que fait actuellement le tiers de nos Frères qui surveillent les autres et rapportent ce  qu'ils ont appris. Le métier d'espion et de dénonciateur des abus est considéré chez nous comme honorable ; dans l'avenir, cette opinion sera générale. Celui qui ne révélera pas les actes ou les projets politiques dont il aurait connaissance sera accusé de complicité, s'il est prouvé qu'il possédait les renseignements en question.
08
De même qu'aujourd'hui nos frères sont obligés de nous signaler – aux Kahals – les actes d'apostasie, ainsi devront faire tous nos sujets sous leur propre responsabilité, s'ils veulent accomplir leur devoir envers l'État.
09
En offrant aux goyim l'appât du libéralisme et celui de la prévarication, nous avons développé l'égoïsme et l'avidité des agents chargés de rétablir l'ordre. Nous avons éveillé en eux des goûts destructeurs, parmi lesquels le plus important est le « pot-de-vin », et nous avons créé dans les basses classes le mécontentement et le conflit général.
Protocole VIII
01
Par notre influence, l'application des lois des goyim s'est trouvée réduite au minimum ; leur prestige est miné par les interprétations libérales que nous y avons introduites. Les questions les plus importantes des principes politiques et moraux sont résolues par les tribunaux dans le sens que nous leur prescrivons ; ils jugent les procès du point de vue que nous leur suggérons par l’intermédiaire d'hommes de paille, par l'opinion de la presse, ou par d'autres moyens que nous n'avons par l'air de mettre en action. Les sénateurs eux-mêmes et l'administration supérieure suivent aveuglément nos conseils et nos indications. Je vous donne ici une nouvelle preuve de la pauvreté du cerveau bestial des goyim, incapable d'analyse et d'observation et plus encore de prévoir les conséquences d'un tel état de choses.
02
L'esprit des goyim est purement bestial ; il voit mais ne prévoit point, et ses inventions sont exclusivement d'ordre matériel. Il découle clairement de tout cela que la nature elle-même nous a prédestinés pour diriger les goyim et gouverner le monde.
Protocole IX
01
Qu'il soit républicain ou autocratique, un gouvernement s'inspire toujours des lois pour annoncer ses décisions. C'est pourquoi toutes nos préoccupations doivent consister dans la recherche d'un courant capable de les transformer, les masquer ou les dissimuler. En remaniant les lois dans un sens libéral, on s'habitue à y introduire de nouvelles exigences, ensuite l'inexécution de ces lois conduit au relâchement, puis à l'anarchie. C'est alors qu'étant par le fait Souverains de l'Univers, Rois en réalité, quoique non couronnés, nous pourrons affermir notre despotisme, déjà puissant, parce qu'invisible, et partant irresponsable. Au lieu de nous incomber, la responsabilité appartiendra à ceux des représentants des peuples qui, inconsciemment, et, bien entendu, sans en connaître le but, exécutent notre programme. Mais, comme nous les protégeons, parce qu'ils écoutent nos conseils, leur responsabilité ne les expose en réalité qu'à un changement de fonctions dans l'administration ou à une suspension provisoire, tandis qu'en cas de protestation contre nos ordres, ils seraient condamnés au repos éternel. Les administrateurs, choisis par nous dans le public en raison de leur servilité, n'auront aucune expérience en matière gouvernementale ; ils deviendront facilement, dans notre jeu, des pions aux mains de nos savants, de nos conseillers géniaux, de nos spécialistes élevés dès leur plus tendre enfance pour diriger les affaires de ce monde. Comme vous le savez, ces hommes ont étudié dans le temple de notre Dieu ; ils ont puisé des renseignements utiles dans nos plans politiques, dans l'expérience de l'histoire et dans l'observation de chaque événement qui passe. Les goyim ne sont guidés que par la routine et par les théories ; ils n'ont aucun souci des conséquences qui en découlent C'est pourquoi nous n'avons pas à nous préoccuper d'eux ; ils s'amusent. Les lois qui émanent des théories scientifiques ont, pour eux, une importance considérable ; aussi avons-nous engendré la confiance aveugle à l'égard de la science. Leurs intellectuels s'enorgueillissent de leurs connaissances que la logique n'a pas vérifiées, et ils mettent en pratique les notions puisées dans la science livresque, telles qu'elles sont écrites par nos agents, dont le but est de tourner les esprits dans la direction qui nous est nécessaire.
02
Nous devons tenir compte des idées modernes, du caractère et des tendances des peuples, afin de ne pas commettre d'erreurs dans la politique des affaires administratives. Le triomphe de notre système – dont le mécanisme peut jouer différemment selon le tempérament des peuples avec lesquels nous prenons contact – ne sera complet que si son application pratique repose sur les résultats du passé et les données du présent.
03
Les gouvernements modernes ont encre leurs mains une force immense, créatrice des courants d'idées parmi le peuple ; cette force c'est la presse. Son rate est soi-disant de signaler les réclamations nécessaires, de transmettre les plaintes du peuple, d'exprimer et de formuler le mécontentement. Elle incarne le triomphe de la liberté du caquetage, mais personne, excepté nous, ne sait organiser cette force et en tirer profit C'est par elle que nous avons acquis notre influence.
04
C'est grâce à la presse que nous avons ramassé l'or, bien qu'il faille parfois le prendre dans des torrents de sang et de larmes, mais la fin justifie les moyens ; il nous en coûta le sacrifice de beaucoup des nôtres, et chacune de ces victimes vaut devant Dieu des milliers de goyim.

Introduction aux Protocoles des sages de Sion