mercredi 2 septembre 2015

Des choses que l’on sait beaucoup moins à propos de l’énorme vague migratoire en Europe

L’exode de Libyens, Syriens et Irakiens de ces derniers jours, rappelle l’époque des grandes migrations au début du Xe siècle en Europe, à travers les frontières maritimes de l’Espagne, la Grèce et l’Italie, puis la traversée des frontières de la Macédoine, la Serbie et la Hongrie, à destination de l’Allemagne, l’Autriche et la Suède. Personne ne peut arrêter cette immense vague de centaines de milliers d’immigrés qui submerge l’Europe, probablement parce qu’il s’agit d’une opération bien organisée par quelqu’un qui aurait un objectif de politique étrangère, en générant une crise humanitaire, avec à la clé la perte de vies de personnes innocentes.


Des choses que l’on sait beaucoup moins à propos de l’énorme vague migratoire en Europe

Il a été estimé que pour chaque personne qui vient en Europe en tant que réfugié, le prix minimum à payer est de 3.000 euros et atteint 7 000-14 000 euros. Dans un cas comme celui-ci, il est nécessaire d’établir des liens solides avec d’innombrables réseaux illégaux de traite d’êtres humains. Qui paye, parce que les immigrants sont pauvres, et l’entreprise est bien organisée, nécessitant un financement de dizaines de millions d’euros ? Le quotidien autrichien « Info Direkt », citant un rapport des services de renseignements militaires, a identifié des organisations non gouvernementales des États-Unis qui financeraient le trafic de migrants vers l’Europe. Plus précisément, il s’agirait d’ONG créées par le Département d’Etat américain et celles du milliardaire juif américain George Soros, père d’une autre organisation bien connue, Human Rights Watch.
Le détail le plus intéressant qui ne peut être expliqué est : pourquoi les migrants contournent-ils les riches califats du Golfe : Arabie Saoudite, Koweït, Émirats Arabes Unis, Qatar, Oman ? Ces endroits enregistrent le plus haut niveau de vie dans le monde et les immigrés peuvent s’intégrer beaucoup plus facilement, parce qu’ils parlent la même langue et partagent la même religion.

Pour essayer de répondre à ces questions, sans passer par la propagande lancée par les clichés américains, il faudrait tout d’abord identifier la source de ce qui a causé la catastrophe dans certains des États qui fournissent ces immigrants. Saddam Hussein a été un obstacle pour la politique étrangère américaine dans la région du Golfe et ils l’ont éliminé par une invasion militaire. Cela n’avait aucune importance que l’Irak fût une république laïque dotée d’un système éducatif gratuit de type européen, avec un réseau avancé d’assistance médicale gratuite. En agissant comme ils l’ont fait, avec une cruauté portée à son paroxysme, les Etats-Unis ont voulu donner un exemple au monde entier.
Après avoir détruit tout ce qu’ils pouvaient détruire en Irak, ils ont mis en place une administration corrompue, composée de leurs serviteurs. Ils ont spécialement sélectionné des personnes incapables de faire face au nouveau phénomène de djihadistes ISIS provenant de Syrie et créé avec l’aide de l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie…. Le rôle d’ISIS est d’effacer tout sur la surface de la terre (vestiges historiques, traditions, objectifs économiques, progrès et civilisation).
Les Etats-Unis ont soutenu le « printemps arabe » en 2011, dont les objectifs coïncidaient avec les intérêts américains dans la région, c’est-à-dire la destitution de Kadhafi en Libye et de Bachar al-Assad en Syrie. La narrative était la « démocratisation » de ces pays, alors que les califats féodaux subordonnés aux Etats-Unis (Arabie Saoudite, Koweït, Émirats Arabes Unis, Qatar, Oman) ne satisfaisaient pas 10 % des règles démocratiques de la Syrie et la Libye.
L’imposition d’une zone d’exclusion aérienne en Libye signifiait la destruction des forces armées et la prise de pouvoir dans ce pays par les hordes islamiques, spécifiquement recrutés par des services secrets occidentaux pour transformer la Libye en un pays en ruines. À cette opération ont participé les Etats-Unis et ses satellites : France, Angleterre, Belgique, Pays-Bas, Canada, Danemark, Italie, Norvège, Espagne, Turquie (tous les membres de l’OTAN), Jordanie, Qatar, Émirats Arabes Unis et Suède. Quatre ans après la « démocratisation » de la Libye, le pays reste un théâtre de lutte pour le partage du pouvoir entre les gangs formés par les États-Unis pour renverser Kadhafi.
Ce que les Libyens ont gagné dans la « démocratisation » imposée par les américains, se voit avec les vagues de migration vers l’Europe. Mais le plus important est ce que les Libyens et les Syriens ont perdu à cause de l’imposition des intérêts américains dans leur pays.
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La Libye sous Kadhafi n’avait aucune dette. Le prix du litre d’essence en Libye était 0,14 dollars, alors qu’en France il était de 1,77 dollars. Le prix du pain en Libye était 0,15 USD. L’enseignement public était gratuit et un citoyen libyen admis dans une université étrangère recevait une bourse d’état de 2 500 DOLLARS et une voiture neuve. Le système médical était libre, une infirmière étant payée au moins 1 000 $ par mois.
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Dans tout le pays, il y avait un vaste réseau de magasins pour familles nombreuses, où les prix étaient symboliques. Pour chaque enfant qui naissait, la famille recevait une aide matérielle de 7 000 dollars. Les jeunes mariés percevaient 64 000 dollars de l’État libyen pour acheter un logement, chaque famille ayant son propre domicile. Les intermédiaires dans la vente immobilière avait été interdits par la Loi. En Libye, il n’y avait pas d’impôts sur les biens immobiliers (maisons, appartements) et l’électricité fournie aux ménages était gratuite.
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L’allocation de chômage était autour de 750 dollars. Chaque entrepreneur qui créait une entreprise recevait une subvention de l’état de 20.000 dollars, en un seul versement. Les citoyens libyens recevaient des prêts de l’Etat, sans intérêt. En 40 années de « dictature » Kadhafi, la population de la Libye avait augmenté de 3 fois, la mortalité infantile avait chuté de 9 fois et l’espérance de vie était passée de 51,5 ans à 74,5 ans. Toujours durant cette « dictature » Kadhafi, les noirs des pays du Sud de la Libye, avaient obtenu des droits égaux aux autres citoyens libyens.