mardi 20 août 2013

Voici comment l’Empire programme la guerre civile en Egypte


" PAS LA PEINE DE S'INQUIETER DE LA PRESSION AMERICAINE, NOUS, LE PEUPLE JUIF, CONTROLONS l'AMERIQUE" ARIEL SHARON OCTOBRE 2001


Tous les voyants devraient être au rouge en ce qui concerne l’Égypte, en effet la nomination par John Kerry (1) de Robert Ford comme nouvel ambassadeur des États-Unis en Égypte est un signe gravissime de ce qui se prépare pour ce pays.


Skull and Bones
Robert Ford, c’est cet ancien ambassadeur américain en Syrie, celui qui a déclenché, en Juillet 2011, le conflit armé en Syrie pour le comte de l’Empire patronné par Washington, Londres et Tel-Aviv. Robert Ford est l’élève très studieux d’une des pires âmes damnées qui aient jamais opéré au sein du Ministère des AE yankee : John Negronponte, ce sinistre individu qui a acquis ses lettres d’infamie dans les années 1980 en créant « les escadrons de la mort » dirigés et formés par la CIA au Salvador et au Nicaragua. Ces escadrons de la mort firent régner la terreur dans la population civile, avec des milliers de personnes “disparues”,  enlevées,  et torturées à mort. En 2005, Negronponte a été le “proconsul” d’Irak, c'est à dire un "super-gouverneur". Il a été le responsable direct, par l’importation et la formation d’escadrons de la mort irakiens, ceux qui sévissent jusqu’à nos jours, sous le couvert d’une guerre de religion sunnite-chiite, mais qui, en réalité, perpétue la doctrine israélo-américaine : contrôler les Arabes par le chaos.
Robert Ford est directement lié à Negroponte : il en est l’élève studieux et l’héritier spirituel et méthodologique. Dès 2011, Ford, ambassadeur en Syrie, a fait preuve de manœuvres d’ingérence éhontées en tant que diplomate dans une nation souveraine, il fut à l’origine des premiers contacts entre les islamistes importés par Washington et les représentants US sur le sol syrien. Expert en déstabilisation, c’est sous son égide qu’ont grandi « les escadrons de la mort » en Syrie alimentés par les légions nazislamistes financées par le Qatar et l’Arabie Saoudite.
Leur outil : l’Armée égyptienne Libre (AEL)
Mohamad Badie, chef spirituel des Frères musulmans, vient d’annoncer la création de l’AEL tout en menaçant le conseil suprême des forces armées égyptiennes et les partis politiques anti islamistes ou anti Morsi. "L'Armée égyptienne libre ou AEL aura pour charge de ramener l'Égypte à la légitimité constitutionnelle et de réinstaller le président Morsi au sommet du pouvoir" ". Selon les analystes, la nouvelle de la création d'une Armée de miliciens comme celle qui opère en Syrie n'augure rien de bon pour le grand pays qu'est l'Égypte et promet une sombre perspective pour les semaines et les mois à venir. L’AEL est créée vraisemblablement sur le modèle de l’ASL syrienne, qui est contrôlée et formée par des éléments de la CIA et des forces spéciales occidentales et israélienne. Ainsi, assistons-nous  ces derniers jours à un embrasement progressif de la péninsule égyptienne du Sinaï. Les terroristes qui y opèrent sous le contrôle israélo-américain pensent pouvoir y créer une sorte de “califat islamiste” d’où seront lancées des attaques sur l’Égypte, et éventuellement, sur Israël. Dans un cas comme dans l’autre, l’Occident arguera, comme en 1956, de la protection du commerce mondial transitant par le canal de Suez, pour faire intervenir l’OTAN en Égypte. L’un des buts ultimes de l’OTAN est le contrôle du canal de Suez afin de bloquer tout trafic maritime que l’empire jugera hostile à ses intérêts.
Nommer Robert Ford comme ambassadeur en Égypte est ni plus ni moins introduire le renard dans la bergerie.
Rien n’arrive par hasard…
Regardez comment les évènements s’enchaînent…
Coup d’arrêt à l’Empire en Syrie ? Il attaque en Égypte.
N’oublions jamais que le chaos est l’allié de l’empire.

(1)           Rappelons que John Kerry, le Secrétaire d’Etat US (Ministre des Affaires Étrangères) est membre de la secte des « Skull and Bones » (littéralement le Crâne et les Os), société secrète de l'université Yale aux États-Unis. Ce groupe est aussi connu sous le nom « Brotherhood of Death » (« la fraternité de la mort »).